- Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans le domaine du vin ?
Je suis arrivé dans le domaine du vin suite à une reconversion professionnelle. Après avoir étudié à l’université et en IUT et travaillé à Paris dans l’électronique, j’ai souhaité revenir à la terre. Ma famille possédait déjà l’exploitation familiale à Pissotte depuis 4 générations. J’ai alors suivi une formation d’un an au Lycée agricole de Montreuil Bellay, pour obtenir le BP REA (Brevet Professionnel Responsable Exploitation Agricole) et j’ai réalisé un stage de 6-8 mois dans un vignoble en Anjou.
- Avez-vous un souvenir marquant à nous raconter ?
Le souvenir qui m’a marqué, c’est lorsque je suis allé au Japon en 2016 pour présenter un de mes vins lors du salon « Bonjour France ». Un importateur japonais avait procédé à une première pré sélection de 150 vins français, puis à une seconde sélection de 15 vins, avant ce choisir un de mes vins parmi les deux finalistes. Sauf que je ne le savait pas ! Il m’a prévenu 10 jours avant le salon en précisant qu’il m’invitait une semaine à Tokyo pour le présenter. Action qui s’est reconduite l’année suivante et m’a laissé sur le moment l’impression d’avoir gagné un voyage !
- Depuis deux ans, vous êtes président du syndicat de l’AOC Fiefs Vendéens, de quoi s’agit-il ?
Le syndicat de l’AOC des Fiefs Vendéens a un rôle administratif et promotionnel et gère les structures viticoles qui en font partie. L’appellation AOC Fiefs Vendéens représente 420 hectares répartis sur une vingtaine de domaines, morcelée sur 5 terroirs : Brem, Chantonnay, Mareuil, Pissotte et Vix.
- Pourquoi avez-vous décidé de proposer du vin Bio ?
Après une période de labellisation « Terra Vitis » j’ai franchi le cap en 2016 avec la conversion en BIO des parcelles de blanc, aujourd’hui donc certifiées. Le reste du vignoble (rosé et rouge) est maintenant en conversion. C’est une suite logique et éthique que je désirais, mais il me fallait auparavant pouvoir investir dans du matériel adéquat.
- Quand on vous demande quels produits du terroir du sud Vendée associer à vos vins et à ceux des fiefs vendéens, que répondez-vous ?
Le vin rosé a une consommation de moins en moins saisonnière, il est apprécié maintenant toute l’année. Pour le vin blanc, le meilleur accord par rapport à notre situation géographique sont les huitres et les poissons. La Vendée est une grande productrice de canard donc tous les plats à base de canard correspondent bien au caractère des vins rouges vendéens.
- Quelles activités proposez-vous pour faire découvrir votre vignoble et vos vins ?
Je propose (sur demande) la visite du chai et des balades contées dans les vignes. J’organise aussi une soirée chaque dernier week end de décembre, ouverte à tout public, il y a même du jus de raisin pour les enfants. Le domaine Coirier propose des activités essentiellement en saison touristique l’été. Nous développons également des portes ouvertes avec les autres vignerons de l’AOC des Fiefs Vendéens ; elles se déroulent le deuxième samedi de novembre. C’est ce que nous appelons « la Journée des Vignerons ».
- Vous venez d’obtenir le label « Caves Touristiques – Vignoble du Val de Loire», quelle était votre intention en sollicitant ce label régional ?
Le Label « Caves touristiques – vignoble du Val de Loire » est un label d’accueil touristique qui permet une ouverture et une visibilité régionale.
- Avez-vous des projets dont vous pourriez nous parler aujourd’hui ?
J’ai développé l’accueil à la cave et je souhaite développer les soirées dont je vous ai parlé et faire plus d’animations
Concernant le syndicat de l’AOC des Fiefs vendéens, nous allons pérenniser « La Journée des Vignerons » (2ème samedi de novembre) lors de laquelle nous continuerons de proposer diverses animations. Nous remettons notamment des livrets de jeux et de découverte du vin, des livrets sur la dégustation des vins vendéens et un livret ludique pour les enfants. Sur un plan extérieur, nous continuons l’accompagnement des vignerons sur des salons nationaux.